Projet de Recherche TYPEBrett, pour doser au plus juste les sulfites dans le vin

Le projet de recherche Typebrett est co-porté par Isabelle Masneuf-Pomarede, directrice scientifique de Bordeaux Sciences Agro, enseignante-chercheuse en œnologie (photo ci-dessus) et Warren Albertin, Maître de conférences à Bordeaux INP.

Le problème de l’’altération des vins rouges

L’altération des vins rouges par la levure Brettanomyces bruxellensis est une problématique récurrente pour la filière vinicole.Elle affecte jusqu’à 25% des vins rouges. Cette levure produit certains composés phénolés responsables de l’apparition d’odeurs de type « cuir » ou « écurie » qui, la plupart du temps, sont totalement rédhibitoires pour le consommateur. Le principal moyen pour contrôler la prolifération de cette levure dans le vin consiste à inhiber sa croissance par l’ajout de sulfites dans le vin.

Un nouveau choix de traitement alternatif

Les travaux menés au sein de l’unité de recherche Œnologie (université de Bordeaux, INRA, Bordeaux INP) ont montré que certaines souches, en fonction de leur contenu génétique, sont tolérantes aux sulfites. Le développement d’un outil de détection et de quantification des souches tolérantes, permettrait au viticulteur de choisir un traitement alternatif pour éliminer les souches tolérantes. Le seul test à disposition sur le marché à ce jour permet de détecter et quantifier de manière générale la présence de Brettanomyces, sans distinction des souches sensibles et/ou tolérantes aux sulfites. Dans une politique globale de réduction des sulfites, l’outil TYPEBRETT, qui fait l’objet d’un brevet, permettra ainsi de ne pas augmenter inutilement les doses de SO2, un enjeu majeur de la filière vinicole. En savoir + sur le site de la SATT Aquitaine: ast-innovations.com